La mise en bière d’un défunt est un incontournable des obsèques, que ce soit pour l’inhumation ou la crémation. Elle consiste à placer le corps dans un cercueil, mais dans la plupart des cas, la famille ou les proches du défunt ignorent les raisons de cette pratique.
L’origine de l’expression mise en bière
l’origine de l’expression « mise en bière » est assez intrigante. Cependant, elle n’a rien avoir avec la boisson, mais tire son origine du mot latin « bera ». Cela signifie « brancard », qui a été utilisé durant les grandes épidémies dans l’histoire pour transporter le corps des défunts dans des fosses communes. Par la suite, le sens dû mis en brancard a été transformé en mise en bière par l’histoire, et est venu désigner la mise en cercueil du corps d’un défunt.
La « mise en bière », une procédure obligatoire
Cette démarche durant les obsèques est une étape obligatoire, prévue par la législation française. La famille a l’obligation de choisir un cercueil pour installer le corps du défunt. En dehors de la mise en bière, le cercueil restera fermé durant le transport, afin de sécuriser le corps. Cependant, il sera ouvert à l’arrivée du corps, à l’endroit choisi par la famille pour se recueillir avant l’enterrement. Après l’enterrement, il restera définitivement fermé durant 5 ans au minimum. La seule exception sera une demande émanant du Ministère public, pour un motif justifié.
La famille choisit et mandate une entreprise de pompe funèbre pour procéder à la mise en bière. Cette dernière sera dans l’obligation de réaliser les procédures, dans les 6 jours suivants le décès. Par contre, la mise en bière ne pourra être réalisée avant les 24 heures suivant l’heure du décès, et elle aura lieu juste avant le départ pour l’enterrement, peu importe le lieu. La famille aura le droit d’assister à la procédure.